Génèse de la Galerie de Portraits
La Galerie de Portraits racontée
Laissez vous transporter par l'histoire de la collection de Galerie de Portraits sous forme de podcast.
Le processus de fabrication, une source d'inspiration
L'aventure de la Galerie de Portraits commence en 2004 lorsque Ibride est invitée à visiter une entreprise locale de fabrication de plateaux. Carine Jannin, Rachel et Benoît Convers, découvrent le processus de fabrication traditionnel des plateaux ronds et sont troublés par les chutes générées par ce dernier. À chaque coupe, les coins des plateaux sont enlevés et non utilisés. Cette perte de matière leur a inspiré la conception d'un plateau qui optimiserait le processus de découpe.
Benoît Convers déclare à ce sujet que leur souhait était de « profiter de ce qui était destiné à être jeté pour créer un lien entre le projet et les capacités industrielles ». De fil en aiguilles, ce cheminement de pensée créatif mène au développement d'une découpe ornementale autour des plateaux.
Faisant écho aux portraits présents dans les maisons bourgeoises, cette élégance de conception dote l'objet d'un double usage. Le portrait conserve sa fonction de plateau, mais comme l'explique Rachel Convers, « quand il est hors service, il a une place de choix dans l'intérieur de son propriétaire ».
Célébration de la vie sauvage
La designeuse décide alors de repousser le champ des possibles en réalisant des portraits d'animaux. La faune, au centre de ses créations, est synonyme d'innovation et permet une lecture universelle.
En s'amusant de l'échelle, Rachel Convers ouvre le débat et donne une autre dimension à l'animal. La designeuse travaille sur l'effet miroir que la faune peut déclencher et confie à ce sujet que « l'idée était de rendre à l'animal sa grandeur au travers de références historiques, d'attributs de noblesse, de réussite ».
Rachel Convers compose ses œuvres à partir d'une multitude d'éléments de natures différentes qui, assemblés, créent une cohérence. Le travail au niveau de l'œil est au cœur de ses créations, le regard étant le pont entre l'observateur et l'œuvre.
Une harmonie personnelle
Chaque portrait est unique, singulier et possède son propre caractère, mais tous sont liés par une harmonie qui prend sa source dans l'émotion que Rachel Convers ressent au moment de leur création. Elle explique que pour toutes les collections, son cœur bat à un moment donné.
Et si le voyage des sentiments commence dans les inspirations de la designeuse, il se poursuit dans les yeux de l'observateur, construisant un lien personnel entre ces portraits et leurs propriétaires. Qu'elles soient destinées à soi-même ou à être offertes, les œuvres de la Galerie de Portraits sont des projections subjectives et porteuses.
En couple comme The lovebirds ou faisant cavalier seul à l'image d'Olympe, l'énergie que dégage chaque portrait peut être appréciée au travers d'un plateau ou réinventée en en assemblant plusieurs. Il y a une véritable liberté dans leur appropriation, à l'image de celle que l'on retrouve dans leur conception.
La Galerie de Portraits est composée de différentes collections qui évoluent au fil des années. Parmi elles, la collection des Dandys. Ces meubles muraux, victimes du succès de leurs images, ont été réaménagés pour ne garder que les portraits et sont alors devenus Les Collectionneurs. Parmi eux Rastignac, Chatterton ou encore Bel Ami.